Xtrême 2016 : Quand météo rime avec Patience!
Ce week-end a lieu la grande finale du Freeride World Tour (FWT) sur la mythique face nord du Bec-des-Rosses à Verbier. Initialement prévu à 9h15, le départ est retardé minutes après minutes en raison de conditions météo dantesque. Une tempête de foehn venant du Sud s’est invitée à la finale !
Lors de mon arrivé au Col des Gentianes, la météo est maussade avec un jour blanc, du vent et il fait froid – surtout pour les invités en jeans et petites chaussures… Sur le Bec, les conditions lumineuses changent très rapidement. Malgré cela, les spectateurs sont là et attendent avec impatience le début des compétitions.
Lors de mon arrivé au Col des Gentianes, la météo est maussade avec un jour blanc, du vent et il fait froid – surtout pour les invités en jeans et petites chaussures… Sur le Bec, les conditions lumineuses changent très rapidement. Malgré cela, les spectateurs sont là et attendent avec impatience le début des compétitions.
Au fil des minutes, et malgré les implorations du speaker, la compétition est retardée de minutes en minutes à cause de la météo et des juges qui ne peuvent pas observer correctement les runs. Après plus de 45 minutes d’attente, le premier départ est annoncé pour 10h15. La première fille à s’élancer est Elodie Mouthon qui sera rapidement suivie par les autres snowboardeuses puis les skieuses. Durant la course des snowboardeurs, il faut à nouveau prendre son mal en patience car la visibilité n’est pas optimale. Ils arrivent néanmoins à descendre les uns après les autres dès que la lumière est favorable.
Au départ, la météo se dégrade de plus en plus pour les skieurs. Le vent redouble de puissance et une épaisse couche nuageuse envahit le sommet. Après une longue attente, les skieurs arrivent en groupe au pied de la face et sur la ligne d’arrivée. Un hélicoptère les attend. J’entends dire que les hommes vont s’élancer du Petit Bec, une autre personne m’informe que la course est annulée, c’est la gabegie. Finalement les riders s’envolent en direction du Col des Gentianes où Nicolas Hale-Woods les attend pour discuter. Après une dizaine de minute le couperet tombe, la course est reportée lendemain.
Au départ, la météo se dégrade de plus en plus pour les skieurs. Le vent redouble de puissance et une épaisse couche nuageuse envahit le sommet. Après une longue attente, les skieurs arrivent en groupe au pied de la face et sur la ligne d’arrivée. Un hélicoptère les attend. J’entends dire que les hommes vont s’élancer du Petit Bec, une autre personne m’informe que la course est annulée, c’est la gabegie. Finalement les riders s’envolent en direction du Col des Gentianes où Nicolas Hale-Woods les attend pour discuter. Après une dizaine de minute le couperet tombe, la course est reportée lendemain.
Dimanche : On prend la même météo et on recommence
Les 12 skieurs s’étaient donnés rendez-vous au sommet du Bec pour 9h15, heure prévue pour le premier départ. Là encore le mauvais temps s’est invité à la compétition. Manque de luminosité, jour blanc et vent glacial ont eu raison des organisateurs. À 11h45 la décision tombe, la compétition est définitivement annulée car aucune fenêtre météo n’est annoncée pour ces prochains jours et le risque encouru par les athlètes est trop important.
Au Col des Gentianes le chef des juges, Bertrand Denervaud, explique au micro que seul quatre des cinq compétitions ont eu lieu cette année. Dans ce cas de figure le règlement prévoit que le classement général soit figé après la dernière épreuve, soit celle d’Haines en Alaska.
Au Col des Gentianes le chef des juges, Bertrand Denervaud, explique au micro que seul quatre des cinq compétitions ont eu lieu cette année. Dans ce cas de figure le règlement prévoit que le classement général soit figé après la dernière épreuve, soit celle d’Haines en Alaska.
Les résultats
En snowboard, Anne-Flore Marxer devait assurer son run pour garder la tête du classement. Il en fut autrement. Première femme à s’élancer, Elodie Mouthon assure son run pour terminer à la deuxième place. Elle est rapidement suivie par Estelle Balet qui choisit une ligne fluide et rapide qui lui permet de remporter la compétition malgré une chute. Anne-Flore Marxer quant à elle choisit une ligne plus freestyle avec quelques barres et tente un backside 360 qu’elle ne replaquera malheureusement pas. Elle finira sur la dernière marche du podium.
Au classement générale, Estelle Balet conserve son titre de championne du monde, suivie d’Anne-Flore Marxer et de la rookie Marion Hearty.
En ski, Jacyln Paaso s’offre un run propre et solide qui lui permet de s’imposer sur le Bec face à la Eva Walkner et Nadine Waller. La plus grosse perf’ de la journée revient à la jeune suédoise Evelina Nilsson qui s’offre une magnifique barre. Malheureusement, elle se fait surprendre sur le bas de la face et chute.
Au classement général Eva Walkner conserve son titre de championne du monde face à Jacyln Paaso et la rookie Arianna Tricomi.
Au classement générale, Estelle Balet conserve son titre de championne du monde, suivie d’Anne-Flore Marxer et de la rookie Marion Hearty.
En ski, Jacyln Paaso s’offre un run propre et solide qui lui permet de s’imposer sur le Bec face à la Eva Walkner et Nadine Waller. La plus grosse perf’ de la journée revient à la jeune suédoise Evelina Nilsson qui s’offre une magnifique barre. Malheureusement, elle se fait surprendre sur le bas de la face et chute.
Au classement général Eva Walkner conserve son titre de championne du monde face à Jacyln Paaso et la rookie Arianna Tricomi.
Chez les hommes, le français Camille Armand, premier à s’élancer, s’offre trois belles barres et un énorme backflip. Le californien Sammy Luebke signe un run rapide et propre qui lui permet de s’adjuger la victoire sur le Bec-des-Rosses. Florian Orley a quant à lui revêtit sa plus belle combinaison de gorille pour cette journée. Il a assuré le spectacle à chaque virage et petit backseat sur son plus gros saut. Il termine deuxième. Xavier De Le Rue s’offre une ligne différente dès le départ, ce qui lui permet de gravir la dernière marche du podium. Pour sa dernière course, le valaisan Emilien Badoux termine à la cinquième place.
Au classement général, Sammy Luebke termine sur la plus haute marche du podium après une saison régulière. Il est suivi par Florian Orley et Jonathan Penfield.
En ski, Loïc Collomb-Patton conserve son titre de champion du monde. Logan Pehota et Fabio Suter complète le podium. Le jeune rider des Marécottes, Jérémie Heitz termine la saison à la 9ème place. L’autre suisse, Samuel Anthamatten termine à la 17ème place.
Au classement général, Sammy Luebke termine sur la plus haute marche du podium après une saison régulière. Il est suivi par Florian Orley et Jonathan Penfield.
En ski, Loïc Collomb-Patton conserve son titre de champion du monde. Logan Pehota et Fabio Suter complète le podium. Le jeune rider des Marécottes, Jérémie Heitz termine la saison à la 9ème place. L’autre suisse, Samuel Anthamatten termine à la 17ème place.